Prendre le temps de Ralentir

Et si ralentir était une forme de guérison et d’ouverture intérieure ?

Dans une société qui glorifie la vitesse, la productivité et l’agitation, ralentir peut sembler un luxe… ou une faiblesse. Et pourtant, c’est peut-être l’un des actes les plus puissants que l’on puisse poser pour retrouver le chemin de soi, de la santé et de l’harmonie.

Le corps ne ment jamais

Le stress chronique, la fatigue, les tensions, les troubles du sommeil sont autant de signaux envoyés par le corps pour dire :

« Tu vas trop vite. Tu te perds. Ralentis. »

Notre rythme naturel n’est pas celui des machines. C’est celui des saisons, du souffle, du battement du cœur. Prendre le temps de respirer, de savourer, de ressentir… Ce n’est pas perdre du temps, c’est retrouver du vivant.

Lenteur et conscience : une alliance précieuse

Quand on ralentit :

• On est davantage à l’écoute de ses besoins,

• On revient et on s’ancre davantage dans le moment présent,

• On se libère des automatismes,

• On redonne du sens à ses gestes,

• On devient efficace parce que précis et concentré,

• On se fatigue beaucoup moins vite, ce qui permet de rester « efficace » plus longtemps.

C’est en ralentissant qu’on peut accueillir ses émotions, prendre soin de son corps, écouter son intuition. On ne peut entendre dans le brouhaha. La conscience dans le geste et prendre le temps de faire avec concentration et précision n’est pas l’ennemie de l’efficacité, mais bien au contraire c’est la condition de la clarté et du savoir-faire.

Des rituels simples pour ralentir

Vous pouvez inviter la lenteur dans votre quotidien avec de petits gestes :

• Une inspiration profonde avant chaque nouvelle tâche,

• Marcher sans but pendant 10 minutes, simplement pour sentir le sol,

• Préparer une tisane et la boire en pleine présence, dans le ressentis du moindre geste de la moindre sensation,

• Diffuser une huile essentielle douce, la respirer lentement et prendre le temps de la ressentir,

• Écrire ce qui vous habite le matin, avant que le monde extérieur ne prenne toute la place.

Ce sont ces petits espaces de douceur qui réenchantent nos journées et qui nous permettent de réapprendre à faire les choses avec le temps nécessaire.

Ralentir, c’est aussi se respecter, respecter le rythme naturel de la vie. L’humain n’est pas fait pour vivre à toute allure. Dans cet état d’esprit, nous passons alors à côté de l’essentiel de la vie, à côté de nous, de notre monde intérieur et du monde extérieur. Nous finissons par nous déconnecter de nous-même par manque d’écoute, à nous déconnecter de ce qui nous entoure pour finir par vivre enfermé dans le mental, tels des robots, des machines, déconnectés petit à petit de notre sensibilité. C’est là le début de la souffrance psychique. Ne plus prendre le temps de regarder une jolie fleur, de prendre son enfant par la main et de le regarder dans les yeux lorsqu’on lui parle, ne plus voir les proches qui nous entoure, ne plus vivre !!! La vie est riche et précieuse et il est bien dommage de passer à côté de ses richesses et de ses enseignements. Alors apprenez à reprendre le temps. Le temps de regarder avec votre regard conscient, le temps de sentir, de vivre, de vibrer et vous verrez que vous réussirez ainsi à vous sentir plus vivant et plus ancré que jamais. C’est là la véritable clé du bonheur.

Ralentir, ce n’est pas fuir le monde, c’est y revenir pleinement. Avec plus de discernement, plus de présence, plus de cœur.

Alors, et si vous faisiez aujourd’hui le choix de ralentir un peu, de prendre le temps de vous écouter vraiment dès que le moment se présente, lorsque c’est possible ? Au moins un peu, chaque jour.

Vous y trouverez peut-être une sagesse oubliée : celle de votre propre rythme.